• Retour à l’accueil
  • Actualités
    • Agenda
    • En ce moment
      • Le mot du curé
      • Calendrier Carême 2021
      • Visite pastorale 14 février
      • Pépites et trésors à partager
    • Le coin lecture
      • Avec Saint Marc – Novembre 2020
      • Le petit moine et la fameuse question du silence – Octobre 2020
      • Dieu nous attend – Janvier 2020
    • Concerts en église
    • Archives – Evènements
      • Lectio Divina: Les béatitudes (Novembre 2020)
      • Lettres de Mgr Dufour
      • La quête et le denier
      • Crèche 2020
      • Les Choraleurs chantent pour l’Avent
      • Servants d’autel sortie saint Francois 05/12/2020
      • Opération boites de noël
      • Livret de l’Avent, avec Saint Marc
      • Calendrier de l’Avent 2020
      • Vies de Saints – Temps Spi’ (Novembre 2020)
      • Témoignage Pastorale du deuil – OCT 2020
      • Rentrée d’aumônerie des lycéens – Soirée Laurent Gay
      • Rentrée des servants 2020
      • Les Choraleurs 2e CD
      • Joseph BERGER, séminariste
      • Juin 2020
        • Pèlerinage mères de famille – Juin 2020
      • Mars à Mai 2020 (confinement)
        • A la découverte des actes des Apôtres
        • Neuvaine de prière à l’Esprit Saint 2020
        • Découvrir les dons de l’Esprit Saint avec Père Eric-Pierre
        • Solidarité avec le secours catholique
        • Notre communauté paroissiale
        • Comment appelle-t-on le deuxième dimanche de Pâques
        • Fête de la Saint Joseph
        • Lettre aux familles (par Mgr Dufour)
        • Un cœur qui écoute
      • Mars 2020
        • Formation “écrire pour être lu”
        • Préparation au mariage (Bénédiction des fiancés)
      • Février 2020
        • Consécration des vierges (02 février)
        • Fête de la lumière (02février)
      • Janvier 2020
        • Soirée de prière oecuménique à Saint François
        • Epiphanie par Antoine Paletti
      • Décembre 2019
        • Réveillon solidaire à Saint François
        • Messes de noël 2019
        • Célébration de Noël
        • En route pour la crèche
        • Lumière de Bethléem – Veilleurs
        • Dimanche tout saintement du 08 décembre
        • Fête de l’immaculée conception de Marie.
        • Travaux mur accueil
  • Paroisse
    • L’équipe des prêtres
    • L’accueil paroissial
    • Horaires des messes (déconfinement²)
    • Patrimoine
      • Visite virtuelle de la collégiale St-Laurent
      • Visite virtuelle de l’église St-Michel
    • Demande d’extrait d’acte de baptême
    • L’animation pastorale
    • La feuille paroissiale
      • Archives feuilles paroissiales
      • L’ équipe Communication
    • Les communautés de vie consacrée
    • Denier de l’église
      • La quête et le denier
      • Denier de l’Église
  • Grandir dans la foi
    • Pour les adultes
      • Le parcours ALPHA
    • Pour les jeunes
      • Inscriptions
        • Inscriptions catéchèse enfants (jusqu’au CM2)
        • Inscriptions catéchèse pour les jeunes (collégiens et lycéens)
        • Inscription vers un sacrement (jusqu’au CM2)
        • Inscription vers un sacrement (Collégiens et lycéens)
      • Catéchèse pour les enfants
      • Catéchèse pour les adolescents
        • Dates d’aumônerie 2020-2021
        • Préparation Pentecôte (2020)
      • Les servants d’autel
        • Planning servants d autel
        • Rentrée des servants 2020
        • Remise des cordons aux servants
      • Dimanches tout saintement
      • Catéchèse pour les jeunes porteurs d’un handicap
      • Les mouvements
        • Scouts de France – Salon
        • Scouts d’europe Salon
    • Sacrements
      • Inscription vers un sacrement (jusqu’au CM2)
      • Inscription vers un sacrement (à partir de la 6e)
      • Le sacrement du baptême
      • Le sacrement de l’Eucharistie
      • Le sacrement de la confirmation
      • Le sacrement de réconciliation
      • Le sacrement du mariage
      • Le sacrement des malades
      • Le sacrement de l’ordre
  • Prier
    • Groupes de prière
    • Pélerinages
      • Pèlerinage des pères de famille du 03 au 05 juillet 2020.
      • Pèlerinage inespéré à Lourdes. A Dieu rien d’impossible!
      • Pèlerinage mères de famille – Juin 2020
    • Adoration permanente
    • Chorale, “les choraleurs”
    • Les Ravis de Bernadette
  • Aider son prochain
    • La maladie ou la solitude
    • Le deuil …
      • Pastorale du deuil.
    • Des mouvements soutiennent
    • Des mouvements chrétiens
  • Recherche
    • Contacts
  • Accueil
  • Archives-évènements-Juin20

Archives-évènements-Juin20

Lumière sur

  • EN CE MOMENT
  • NOTRE PAROISSE

Anciens articles

Copyright © 2019 Paroisse Salon Grans

espace com

connexion

histoire du logo

mentions légales

error:

Et voilà Véronique qui fend la foule, qui n’a pas peur des remarques et des brimades. Seul compte : soulager celui que son cœur aime. Le Christ, dans ce chemin du Golgotha qui n’en finit pas, est épuisé. La couronne d’épines, profondément enfoncée, le fait saigner. Le visage est méconnaissable. Il n’a plus face humaine.

Et Véronique s’approche du Christ, et avec un linge, probablement son voile, elle essuie son visage. Lui redonner face humaine en enlevant la sueur et le sang. Lui redonner son visage de fils, c’est sa mission ! Et c’est là que le miracle se produit : c’est sur son voile que se révèle le vrai visage du Christ. Le visage du christ s est donné à elle ;  Elle est, désormais, le vrai visage du Christ parce quelle s’est approchée de celui qui souffre.

Véronique, qui veut dire « image fidèle » l’est, par son geste, devenue.

Oui, quand on s’approche de celui qui souffre, qui peine, qui pleure, qui crie, c’est le visage du Christ qui se révèle à nous.

On a besoin de patience avec tout le monde mais particulièrement avec soi-même.

 Saint-François-de-Sales

De l’Évangile selon saint Matthieu 27, 32 ; 16, 24
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix.
Alors Jésus dit à ses disciples: «Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive».

Simon de Cyrène rentre du travail, il est sur le chemin du retour chez lui, quand il croise ce triste cortège de condamnés, spectacle sans doute habituel pour lui. Les soldats usent de leur droit de coercition et mettent la croix sur lui, robuste homme de la campagne. Quelle gêne a-t-il dû éprouver en se trouvant soudain mêlé au destin de ces condamnés! Il fait ce qu’il doit faire, avec certainement beaucoup de répugnance. Toutefois, l’évangéliste Marc nomme également ses fils qui étaient connus pour être chrétiens et membres de la communauté (Mc15, 21). De cette rencontre involontaire est née la foi. En accompagnant Jésus et en partageant le poids de sa croix, le Cyrénéen a compris que marcher avec ce Crucifié et l’assister était une grâce. Le mystère de Jésus souffrant et muet a touché son coeur. Jésus, dont seul l’amour divin pouvait et peut racheter l’humanité entière, veut que nous partagions sa croix, pour compléter ce qui manque encore à ses souffrances (Col1, 24). Chaque fois qu’avec bonté nous allons à la rencontre de celui qui souffre, de celui qui est persécuté et faible, en partageant sa souffrance, nous aidons Jésus à porter sa propre croix. Ainsi nous obtenons le salut et nous pouvons nous-mêmes coopérer au salut du monde.

En cette deuxième semaine de carême, demandons au Seigneur, Lui qui as ouvert les yeux et le coeur de Simon de Cyrène, de nous donner, par le partage de sa croix, la grâce de la foi. Aide-nous à venir en aide à notre prochain qui souffre, même si cet appel est contraire à nos projets et à nos penchants. Donne-nous de reconnaître que partager la croix des autres, et faire l’expérience qu’ainsi nous marchons avec toi, est une grâce. Donne-nous de reconnaître avec joie que c’est précisément en partageant ta souffrance et les souffrances de ce monde que nous devenons serviteurs du salut, et qu’ainsi nous pouvons contribuer à construire ton corps, l’Église.

Une grande misère parmi les hommes, c’est qu’ils savent si bien ce leur est dû et qu’ils sentent si peu ce qu’ils doivent aux autres.

Saint François de Sales

Au soir de cette vie, vous serez jugés sur l’amour.

 Saint Jean de la Croix

Si la charité vient à manquer, à quoi sert tout le reste ?

Saint Augustin

La sainteté, c’est la grâce de faire les plus humbles choses sous le signe de l’éternité.

Raoul Follereau


Ô vous, qui passez par le chemin, considérez et voyez s’il est douleur pareille à ma douleur ! (Lm 1, 12)

Elle est là, présente, comme à chaque fois.
Peut-être que personne ne la voit…
Mais comme à chaque moment important, Marie vit à l’Heure de son Fils.
Elle a vécu sa venue, sa naissance, sa première manifestation aux nations, son premier voyage, son premier pèlerinage, son premier miracle et son entrée dans la vie publique, elle a toujours été là, conservant et méditant tout dans son cœur, dans le silence de la foi. Et maintenant, elle est là, à l’heure du sacrifice.

« Un glaive de douleur transpercera ton cœur »…
Elle se souvient et elle comprend.
Comme son Fils, le visage sali par les crachats, le sang et la poussière, elle est là, le regard terni et le visage balafré par les larmes et la douleur.
Comme son Fils face aux accusateurs, elle ne dit rien… pourtant elle sait qu’Il est bien le Fils du Père.
Pas de paroles, alors qu’elle serait après Lui, la plus habilité à crier la vérité.
Pas de cris, mais une douleur extrême : celle de voir son fils, le Maitre de la Vie, marcher à la mort.
Pas d’éclat de voix, mais un éclat du cœur : ses entrailles se serrent, son corps se tend et se tord.
Elle connaît l’issue de l’histoire, sans la savoir, elle la pressent, et elle se tient dans la foi.
Elle ne se révolte pas, elle ne Lui arrache pas la croix, puisqu’avec Lui, en son cœur, elle s’abandonne et accepte cette croix, la souffrance et le supplice.
Elle offre une nouvelle fois ce Fils et s’offre avec Lui.

Entre eux deux, un échange rapide : l’intimité et l’éternité de Dieu.
Ce n’est pas seulement l’affection maternelle, la plus haute expression de l’amour humain.
Dans ses deux regards, c’est l’absolu de Dieu !
Le regard de l’amour rencontre le regard de la compassion.
Les deux cœurs sont à l’unisson et prennent la douleur l’un de l’autre, pour trouver la force de continuer, d’avancer et de monter ensemble ce calvaire.
Douleur et Force, extrême souffrance et extrême courage.

Pour souffrir la mort dans le corps et la mort dans l’âme, le Fils et la Mère marchent sur le même chemin, celui de la volonté du Père.
Lui, qui l’avait animée, dans son corps ; elle, qui lui a donné sa chair, dans son âme.
« Qu’il me soit fait selon ta parole » disais la Mère à l’Annonciation,
« Non pas ma volonté mais ta Volonté » réponds le Fils en sa Passion.
En cette heure singulière, le Fils et la Mère disent tous les deux « OUI » au céleste Père !

O Marie, sur mon chemin de vie, et au cœur de mes souffrances, viens avec ton Fils, pour remplir mon cœur de paix et d’assurance !

 

Chercher Dieu, c’est être cherché par lui.

Saint Bernard de Clairvaux

Le fils de Dieu vient de tomber !

Saint-Paul nous dit dans Philippien 2 : « Lui qui était de condition divine, n’a pas gardé jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais il se dépouilla lui-même ». La croix est lourde, le chemin escarpé, le cri de la foule trop durs, les coups des gardes trop forts… et Jésus s’effondre. Tout cela pour nous, tout cela pour nous racheter, tout cela pour nous sauver. Jésus par terre, affalé, prostré, accablé. Combien sont ceux qui sourient et se moquent : « Il en a sauvé d’autres, qu’il se sauve lui-même ! » Quelle dureté dans leur jugement, quel manque de compassion. Mais soyons honnête, combien de fois, moi-même, ai-je été dur ? Sans compassion ni miséricorde pour mon frère qui était tombé ? Pour celui que le poids de sa croix avait anéanti ? Ô Seigneur en te voyant par terre sous cette croix, donne-moi d’être le Simon de Cyrène de mon frère.

 

 

Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire.

Saint François de Sales.

Quand viennent pour un chrétien les jours mauvais de la vie, quand il se trouve aux prises avec de graves infirmités, c’est pour lui le moment de remonter, par la pensée, les jours passés, d’ évoquer le souvenir du bien ou du mal qu’il a fait : du mal, pour s’en repentir de plus en plus ; du bien, pour y puiser des motifs de consolation et de soulagement dans l’affliction présente.

Frédéric Ozanam

« Convertissons-nous, fixons nos regards sur le sang du Christ, et comprenons combien il a de valeur pour son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a procuré au monde entier la grâce de la conversion ».

(Lettre de saint Clément de Rome aux corinthiens, p. 23 office des lectures )

Les hommes qui rassemblent toutes les forces de leur cœur dans l’humanité atteignent la plus grande étendue et la plus sublime expression de l’amour. «Aimez-vous les uns les autres » est la loi du Christ. Le Christ, c’est l’amour crucifié. Le cœur est l’autel du christianisme ; mais c’est surtout celui de l’humanité. Si tu n’as point de cœur, tu n’es pas un chrétien, bien plus, tu n’es pas un homme. Vous qui tremblez devant la dissolution de notre Société et cherchez partout de quoi relier son faisceau rompu, voulez-vous savoir ce qui peut la sauver : c’est du cœur, du cœur, et toujours du cœur !

Charles Dollfus

 

Nous entrons aujourd’hui, mes bien-aimés, dit saint Bernard, dans le saint temps du carême, dans le temps destiné aux combats du chrétien, car les observances du carême ne sont pas faites pour nous seulement, elles le sont pour tous ceux qui nous sont unis par les liens de la foi. »

(Saint Bernard de Clairvaux, premier sermon pour le carême)

Si la charité vient à manquer, à quoi sert tout le reste ?

Saint Augustin


Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » (Jean 19,5)

 

Au commencement du Chemin tous les éléments du scandale de la Croix sont là. 
Qu’est-ce que la vérité ? D’où es-tu ? Es-tu roi ? Crucifie-le !

Face à l’Humanité et à la Royauté du Christ, voici toute la faiblesse humaine : le questionnement, la crainte et la lâcheté de Pilate, l’incompréhension et l’orgueil des grands prêtres qui se cachent derrière la Loi, la brutalité et la dureté des gardes, les mensonges des faux témoins et la haine de la foule…

Vraiment l’Amour n’est pas aimé ! Pourtant vivre sans cet amour, ce n’est pas vivre !
En commençant ce chemin de Croix et notre Carême, nous te demandons pardon Seigneur. 

Pardon pour notre silence à Ton égard, chaque fois que nous préférons oublier que Tu es à nos côtés, chaque fois que nous avons hésité à être Ton témoin par peur ou tiédeur. 
Pardon de n’avoir pas reconnu Ta face tuméfiée et couverte de crachats, dans le visage de nos frères qui souffrent et subissent l’exclusion et la violence. 
Pardon pour toutes les fois où nous avons été complices des ténèbres et de la mort.
Aide-nous à faire de ce Carême un temps de profonde conversion afin de retrouver la beauté de notre humanité et la grâce de notre baptême.
Apprends-nous à lutter avec toi contre tout ce qui n’est pas la vie et l’amour, pour découvrir la joie de ton Royaume.

Faire le chemin de croix est une cérémonie qui nous fait revivre les événements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces événements. On pense aux souffrances du Christ et on fait l’expérience de l’amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimé jusqu’au bout. Ces méditations nous feront vivre avec amour notre propre croix. « Celui qui veut marcher derrière moi, qu’il se renonce lui même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive », nous a dit Jésus. Nous trouvons dans l’exemple du Christ l’attitude que nous  sommes invités à vivre à notre tour. C’est ainsi que nous participerons à la Croix du Christ comme Jésus qui refuse que ses disciples le protègent en usant d’épées. Il s’étonne que la cohorte venue l’arrêter soit armée d’épées et de gourdins. Lui, le Prince de la Paix, prend le temps de guérir un homme dressé contre lui. Jésus n’a aucun ennemi, ni en Judas, ni parmi ceux qui l’accompagnent. « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? » Jésus ne veut pas humilier Judas, mais lui donner encore une chance de se convertir, et d’être vrai, en accordant ses gestes extérieurs aux sentiments de son cœur. Jésus soutient l’univers par sa puissance divine, car Il est Dieu ; mais ce poids est moins lourd que ne l’était celui de la Croix que nos péchés taillèrent pour Lui. Nos péchés Lui coûtèrent cette humiliation. Il dut prendre notre nature, paraître parmi nous comme homme et offrir pour nous un grand sacrifice. Il dut passer sa vie dans la pénitence, et, à la fin de cette vie, endurer sa Passion et sa mort.


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, qui portez sans lassitude le poids du monde entier, qui avez porté avec une fatigue accablante le fardeau de tous nos péchés, Vous qui conservez nos corps par votre Providence, soyez aussi le Sauveur de nos âmes par votre précieux sang !