Du 13 au 15 juillet une trentaine de diocésains dont une quinzaine de salonais sont partis à Lourdes avec Mgr Dufour pour porter à la grotte de Massabielle les intentions du diocèse, les prières de tous les pèlerins qui avaient prévu d’y participer en particulier les personnes fragiles. Les pèlerins ont logé à l’accueil Notre Dame en lieu et place des malades et donc aussi dans le sanctuaire en face de la grotte.

Un pèlerinage « autrement » sans malades, sans processions, sans piscines, sans messe internationale. Que des « sans » ? Non une ferveur partagée à la grotte devenue de fait le réel centre permanent du sanctuaire. La Vierge et Bernadette ont commencé par prier ensemble en cet endroit. Cette période si désolante a permis de prendre conscience que le cœur du message de Lourdes c’est la prière.

Alors il y avait tout…

J’ai vécu un pèlerinage inespéré. 

J’ai eu le sentiment d’être privilégiée. 

L’appel de la grotte s’est manifesté par des signes, des chances folles. 

Nous avions l’obligation de bonheur car nous portions les intentions, les malades et ceux qui nous n’ont pas pu venir dans nos cœurs et nos prières. 

Les grâces de ce pèlerinage en ont été démultipliées. (Sylvie)

Ce pèlerinage s’est déroulé idéalement, surtout organisé sur une durée aussi courte. C’est vrai que le climat était un peu particulier, mais c’est aussi dans ces moments que l’on comprend qu’il est important d’être présent. Sur l’aspect logistique, les chambres sont très bien. Enfin il me semble que le groupe a su créer une belle unité et une belle osmose. À la grâce de Dieu. (Thierry)

Ce pèlerinage m’a permis de me ré-aligner avec moi-même, d’exprimer ma vulnérabilité autant que ma force, de me pardonner et surtout de comprendre que Dieu ne m’avait pas tourné le dos, bien au contraire. Que chacune de mes expériences, chacun de mes choix n’appartenait qu’à moi et moi seule et que la seule voie réellement imposée par Lui n’était que celle de l’Amour. En soi. En l’autre. Et que j’y avais autant droit que de le donner, que je me devais de l’accueillir à bras ouvert. J’ai aussi compris que ce n’était pas à Lui que j’en voulais. Pas contre Lui que j’étais en guerre mais tout simplement contre moi-même car je ne me sentais pas légitime de son Amour. Mais son Amour passe aussi par celui que l’on s’accorde à soi. Maintenant je sais.

J’espère sincèrement pouvoir y revenir de temps en temps, pourquoi pas en accompagnant les malades par exemple (Charlotte 28 ans)

Témoignage de Ludivine (aumonier Arles).