Compte rendu de la conférence sur l’adoration qui a eu lieu le 14 septembre.

Bonjour,

La conférence du Père Jérôme sur l’adoration du 14 sept à Saint François a été tellement formidable que je voudrais partager avec vous ce que j’en ai retenu.

Le Père Jérôme est un prêtre de la congrégation du Saint Sacrement. Institut sacerdotal vouée à l’adoration permanente de l’Eucharistie, fondé par Saint Pierre Julien EYMARD le 13 mai 1856. Celui ci est convaincu qu’elle est la vraie force pour renouveler l’Eglise et la société. Père Jérôme se déplace dans les paroisses afin de redonner à la contemplation du Christ toute sa place dans le chemin de foi de chacun, laïcs et prêtres. Il défend la prière comme étant la première action avant toute autre entreprise. D’abord prier ! Il a été accueilli au sein de l’équipe sacerdotale de Salon-Grans et le lendemain de sa conférence il a participé à la vie de la paroisse en prêchant lors de la messe de dimanche. Il était heureux de l’existence de l’adoration permanente sur Salon et Grans.

Saint Pierre Julien EYMARD disait de commencer l’adoration par 1 acte d’Amour. « Je viens Te rencontrer ». L’acte de Pur Amour agit en force dans le monde. Sur le chemin de cet acte il y a 3 états : la purification, l’illumination, l’unification.

Le Père Jérôme a su alléger ces propos par un humour bienveillant. Par exemple par une formule dénonçant l’orgueil. « La trinité de l’homme = me, myself, I ! ».

Voilà ce que j’ai noté de ses informations :

L’adoration c’est « PERDRE DU TEMPS POUR JESUS ». Cette pratique est difficile car de nombreux obstacles vont gêner notre rencontre avec Notre Seigneur. Le Père Jérôme a détaillés en 8 point la pratique d’adoration et il nous a donné des moyens afin de contourner les obstacles que nous pouvons y rencontrer.

Les 8 points de l’adoration :

  1. SE DECENTRER DE SOI car JESUS EST UNE PRESENCE : lors de l’adoration nous venons rencontrer Notre Seigneur avec tout notre être : corps, âme et esprit. Pour marquer cela le Père Jérôme nous a proposé de faire un signe physique (ex : genu-flexion), de réciter le credo (signe de notre foi, de notre espérance, de notre charité). Il nous a mis en garde contre le pêché d’égocentrisme : être centré sur soi.
  2. SIMPLICITE DE NOS RAPPORTS A DIEU : il nous recommande d’être simple dans notre parole avec Jésus. « Je lui parle tel que je suis, de cœur à cœur ». Si l’on se sent sec sans rien à dire, on peut être aidé par la lecture en faisant attention qu’elle ne devienne pas une fuite.
  3. ACCUEILLIR SA PAUVRETE : le Père Jérôme nous encourage à ne pas avoir peur de reconnaître nos pauvretés, nous ne savons pas prier ! Si on est pauvre, on a de la place pour Dieu.
  4. JESUS TRAVAILLE NOTRE CŒUR : quand nous nous mettons en présence de Notre Seigneur il est complètement avec nous. Comme le sculpteur Michel Ange (fin du XV siècle) qui disait : « j’enlève tout ce qu’il y a en trop » Notre Seigneur sculpte notre cœur.
  5. LES SOUCIS SONT DES OBSTACLES : nos pensées peuvent être prisonnières de nos soucis et occulter notre rencontre avec la parole de Dieu. Le Père Jérôme nous conseille de confier nos angoisses à Jésus, de déposer nos croix. Nos propres croix transfigurent La Croix de Jésus. A travers nos souffrances « nous aidons Jésus à porter Sa Croix » en confiance. Cf catéchisme 303 et 305, psaume 115.
  6. REGARD : lors de notre adoration du Saint Sacrement, nous regardons Notre Père grâce à nos yeux. Un échange s’installe avec l’objet sacramentel. N’oublions pas, à notre tour, de nous laisser regarder par Dieu, de nous laisser aimer par Dieu. N’oublions pas qu’il existe « une logique de guérison » du regard.
  7. SECHERESSE : « j’ai envie de partir !! ». Il est nécessaire de rester auprès de Dieu en signe de fidélité. La prière est un combat. Par notre fidélité Dieu agit dans le monde. Les grands Saints connaissent cette lutte. Sainte Faustine : « je reste pour Toi, Seigneur !».
  8. A DODO RATION : psaume 127.

La petite Thérèse quand elle s’endormait devant Son Seigneur Lui disait : « je suis heureuse d’être faible et petite, comme ça j’ai de la place pour Toi ! ».

Lors de cette conférence j’ai découvert la notion de « devoir d’état ». Il est tout ce que nous devons faire pour notre vie physique, sociétale et familiale. Ce devoir d’état, bien sûr indispensable, doit s’équilibrer avec notre vie spirituelle. Il ne doit pas prendre toute la place. « Evangile de Marthe et Marie ». « D’abord prier comme ce bâtisseur qui s’assoie avant de construire sa tour ». Le Père Jérôme nous conseille de lire la vie intérieure d’Eugène de l’enfant Jésus.

Puis il nous a décrit la balance entre « notre misère » (la connaissance de soi et son excès qui est le désespoir = pêché) et « la miséricorde » (la connaissance de Dieu et son excès qui est l’orgueil, être infatué de soi même = pêché).

Agnès